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transformation de l’anatomie.
Les
aliments
« empruntaient un boulevard » alors que maintenant il y a un
« entonnoir » qui va progressivement s’agrandir pour
permettre dans 95 % des cas une alimentation normale. Dans
5 % des cas, l’alimentation devient de plus en plus difficile en
raison des blocages, entrainant une perte de poids. Il est alors
nécessaire de pratiquer une gastroscopie pour dilater le
passage. En général tout rentre dans l’ordre après l’examen,
mais dans de très rares cas (1 %) la récidive peut conduire à
une ré intervention pour démonter la valve anti-‐reflux.
§
Très souvent après l’opération il est
difficile de roter voire de
vomir
, en raison du mécanisme anti-‐reflux qui agit aussi sur
les gaz. De la même manière on peut ressentir une
plénitude
gastrique
c’est-‐à-‐dire une sensation d’estomac trop plein
après les repas, ainsi que des
ballonnements,
traduisant une
inertie gastrique ; en réduisant l’abondance des repas tout
rentrera généralement en ordre.
§
Un
dumping syndrome
, c’est-‐à-‐dire des malaises après les
repas, avec sueurs, bouffées de chaleur et diarrhées, est de
survenue exceptionnelle : elle est due à une atteinte des
nerfs moteurs de l’estomac. L’amélioration passe par une
fragmentation des repas.
§
Des
infections pulmonaires, urinaires
peuvent être traitées
par antibiothérapie. Une phlébite, une embolie pulmonaire,
même des troubles cardio vasculaires peuvent se déclarer
secondairement. Au moindre doute, une consultation auprès
d’un cardiologue sera demandée. Des risques sont
spécifiques à la cœlioscopie comme l’exceptionnelle
embolie
gazeuse
, à savoir passage de gaz dans la circulation.