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§
Une
blessure d’organe
peut se déclarer secondairement. La
complication la plus grave est une plaie de l’intestin grêle ou
du colon, lors de la libération complète de celui-‐ci durant
l’intervention. Celle-‐ci se manifeste sous forme d’une fuite
du liquide digestif, pouvant nécessiter une ré intervention,
avec bien sûr les risques éventuels de stomie.
§
La
douleur post opératoire
est rarement importante. Elle est
parfois liée à la fixation de la prothèse. Le traitement
consiste en une prise d’antalgiques, qui seront délivrés selon
un protocole précis établi à l’avance. Dans de très rares cas la
douleur peut persister.
§
Une
occlusion post opératoire
peut survenir, en raison d’une
paralysie reflexe de l’intestin secondaire à la prothèse.
Généralement le transit reprend après une courte diète.
§
D’autre part des
infections pulmonaires, urinaires
peuvent
être traitées par antibiothérapie. Une phlébite, une embolie
pulmonaire, même des troubles cardio vasculaires peuvent se
déclarer secondairement. Au moindre doute, une
consultation auprès d’un cardiologue sera demandée. Les
cardiologues et les anesthésistes réanimateurs sont présents
24 h/24 h à la clinique Saint-‐ Pierre.
§
D’autres risques sont spécifiques à la cœlioscopie comme
l’exceptionnelle
embolie gazeuse
, à savoir passage de gaz
dans la circulation. L’abord
coelioscopique
peut également
être
converti
en laparotomie.