Certaines complications après Longo ?
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La
douleur post opératoire
: C’est la complication la plus
redoutée, après la chirurgie hémorroïdaire. Celle-‐ci reste
presque toujours bien contrôlée, par des médicaments anti
douleurs selon un protocole précis établi à l’avance.
Un des avantages de la technique de Longo est justement de
diminuer
la douleur,
habituellement moins intense que par la
technique classique. Cette même douleur est bien contrôlée
par les médicaments antalgiques (antidouleurs simples
PARACETAMOL), anti inflammatoires et Morphine si besoin.
Une injection de Naropéïne au niveau anal permettra de calmer
la douleur les premières heures. La période douloureuse est
donc plus courte, ainsi que l’hospitalisation. La reprise
d’activité est de ce fait plus rapide que pour une chirurgie
classique, en raison d’une absence de plaie cutanée.
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Des
troubles urinaires précoces
(dans 10 à 20 % des cas)
marqués par une rétention urinaire, le plus souvent liée à un
phénomène réflexe. Elle se traite médicalement mais peut
parfois nécessiter la pose d’une sonde dans l’urètre (canal
permettant l’évacuation des urines). La rétention d’urine est
surtout gênante chez les hommes présentant des troubles
prostatiques, à savoir des difficultés lors de la miction (Jet
d’urine faible).
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Une
hémorragie précoce
impliquant parfois un geste
chirurgical et la nécessité de rendormir le patient.