•
Une
constipation
peut nécessiter une majoration du traitement
laxatif, si la première selle n’est pas obtenue au plus tard le
3
ème
jour post opératoire.
•
Une
infection locale
est exceptionnelle, mais il peut y avoir
nécessité de ré intervenir. Elle se manifeste par des douleurs
anales importantes, + ou – associées à un écoulement de pus. Il
s’agit donc d’un abcès anal ou rectal post hémorroïdectomie.
•
Un
retard de cicatrisation
peut se produire. Les plaies
cicatrisent habituellement en 3 à 4 semaines mais des délais +
longs sont possibles (parfois plusieurs mois, dans 20 à 30 % des
cas).
•
Un
rétrécissement anal
(– de 5 % des cas) peut apparaître
exceptionnellement plus tardivement. Il est habituellement
traité par des soins médicaux locaux, mais dans de rares cas
peut impliquer une correction chirurgicale sous anesthésie.
•
Troubles de l’incontinence
: difficulté pour retenir les gaz ou
les selles liquides. Les suintements disparaissent en 3 à 4
semaines. L’incontinence vraie est exceptionnelle. Elle doit
faire suspecter une anomalie pré existante, démasquée par
l’intervention (lésion du sphincter après accouchement difficile
par exemple).
•
La
récidive
est exceptionnelle.