Table of Contents Table of Contents
Previous Page  25 / 36 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 25 / 36 Next Page
Page Background

Certaines complications après Milligan Morgan ?

La

douleur post opératoire

: Cette intervention est, certes,

douloureuse, mais ne justifie pas l’effroyable réputation qu’elle

avait autrefois de la douleur insurmontable. Celle-­‐ci est évaluée

par les médecins et les infirmières, grâce à des échelles

visuelles. Elle est presque toujours bien contrôlée par des

médicaments anti douleurs, des anti inflammatoires et/ou de la

morphine. Ils vous seront délivrés selon un protocole précis

établi à l’avance.

Des

troubles urinaires précoces

(dans 10 à 20 % des cas)

marqués par une rétention urinaire, le plus souvent liée à un

phénomène réflexe. Elle se traite médicalement, mais peut

parfois nécessiter la pose d’une sonde dans l’urètre (canal

permettant l’évacuation des urines).

Une

hémorragie précoce

impliquant parfois un geste

complémentaire par le chirurgien pour coaguler le vaisseau qui

saigne.

Une

hémorragie secondaire

(rare)

< 1 %

des cas entre le 8

ème

et

le 15

ème

jour, due à la chute du tissu cicatriciel.

Elle peut nécessiter une reprise chirurgicale afin d’effectuer

une hémostase adéquate.