Certaines complications après Milligan Morgan ?
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La
douleur post opératoire
: Cette intervention est, certes,
douloureuse, mais ne justifie pas l’effroyable réputation qu’elle
avait autrefois de la douleur insurmontable. Celle-‐ci est évaluée
par les médecins et les infirmières, grâce à des échelles
visuelles. Elle est presque toujours bien contrôlée par des
médicaments anti douleurs, des anti inflammatoires et/ou de la
morphine. Ils vous seront délivrés selon un protocole précis
établi à l’avance.
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Des
troubles urinaires précoces
(dans 10 à 20 % des cas)
marqués par une rétention urinaire, le plus souvent liée à un
phénomène réflexe. Elle se traite médicalement, mais peut
parfois nécessiter la pose d’une sonde dans l’urètre (canal
permettant l’évacuation des urines).
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Une
hémorragie précoce
impliquant parfois un geste
complémentaire par le chirurgien pour coaguler le vaisseau qui
saigne.
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Une
hémorragie secondaire
(rare)
< 1 %
des cas entre le 8
ème
et
le 15
ème
jour, due à la chute du tissu cicatriciel.
Elle peut nécessiter une reprise chirurgicale afin d’effectuer
une hémostase adéquate.